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Les aidants familiaux et leurs droits
Qu’est-ce qu’un aidant familial ?
Un aidant familial est une personne dont le but est d’assister une autre personne en situation de dépendance pour l’aider à réaliser les tâches les plus essentielles de la vie courante. Elle assiste en général les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées en perte d’autonomie et qui requièrent une surveillance constante et une aide quotidienne.
Le type d’aide apporté peut prendre différentes formes en fonction des besoins de la personne à aider. Nous répondrons dans cet article aux questions qui reviennent le plus concernant les aidants familiaux.
Les difficultés des aidants familiaux
La tâche de l’aidant familial est une tâche difficile et souvent éprouvante. S’occuper d’une personne en perte d’autonomie demande une attention constante et l’aidant familial finit par se consacrer entièrement à apporter de l’aide, au détriment de sa propre vie sociale. Dans certaines situations spécifiques, aider une personne en perte d’autonomie requiert des compétences spécifiques que l’aidant familial ne possède pas toujours. Le vieillissement de la population occidentale complique encore plus les choses, la moyenne d’âge des personnes en perte d’autonomie est de plus en plus élevée tandis que les aidants eux-mêmes voient leur moyenne d’âge augmenter également. Des personnes âgées se retrouvent donc à aider des personnes encore plus âgées, avec toutes les difficultés que cela engendre.
Quelles sont les aides pour les aidants familiaux ?
Afin de faciliter la difficile tâche qu’ils ont auprès de leur proche, les aidants familiaux bénéficient d’un certain nombre d’aides.
- L’allocation journalière du proche aidant
Il s’agit d’une aide destinée au proche aidant d’une personne en situation de handicap ou de perte d’autonomie d’une gravité particulière. Elle est versée au proche qui réduit ou arrête ponctuellement de travailler pour s’occuper de la personne en perte d’autonomie.
Le montant de l’allocation journalière du proche aidant est forfaitaire et est de 43,83 €/jour pour une personne en couple et 52,08 €/jours pour une personne vivant seule. L’aide est versée dans une limite de 66 jours sur toute la carrière, peu importe l’activité professionnelle exercée ou le nombre de personne aidée.
Pour plus de renseignements sur les conditions d’obtention de l’allocation journalière du proche aidant ou les démarches à effectuer pour son obtention, cliquez sur le lien suivant : https://bit.ly/3azgdXU
- La prestation de compensation du handicap
La PCH peut être utilisée pour rémunérer un membre de la famille, incluant conjoint, concubin, partenaire de PACS, parents et enfants si l’état de santé nécessite une aide totale pour les actes essentiels de la vie quotidienne et une présence quasi-constante pour des soins.
La demande de la PCH doit être effectuée auprès de la MDPH. Pour en savoir plus sur la prestation de compensation du handicap, consultez notre article sur le sujet : https://bit.ly/3eCBRMu
- Les congés pour les aidants familiaux
Le congé de proche aidant est un congé qui donne la possibilité de s’occuper d’un proche handicapé ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une gravité particulière. Pour pouvoir disposer de ce droit, il est nécessaire de justifier d’au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise. Il est également nécessaire que la personne aidée ait un niveau de perte d’autonomie au niveau 1, 2 ou 3 de la grille AGGIR qui permet de connaître le niveau de perte d’autonomie, de déterminer le droit à l’APA et le niveau dont cette personne aurait besoin.
Note : si la personne à aider se trouve en établissement ou maison de retraite, le salarié peut quand même bénéficier de ce congé.
La durée de ce congé est fixée soit par convention ou accord de branche, soit par convention ou accord collectifs d’entreprise. Sinon, ce congé est fixé à une durée de trois mois. Il peut être renouvelé mais ne doit pas dépasser une année sur toute la carrière professionnelle du salarié.
Le congé de proche aidant n’est en général pas rémunéré par l’employeur (sauf si exception prévue dans les dispositions conventionnelles ou collectives). Mais il est possible de percevoir l’AJPA : Allocation journalière du proche aidant. Il s’agit d’une rémunération visant à pallier en partie la perte de salaire du salarié, dans une limite de 66 jours.
- Le droit au répit : de quoi s’agit-il ?
Le droit au répit a été mis en place en 2015 par la loi d’adaptation de la société au vieillissement. Il est destiné au proche aidant qui s’occupe d’une personne âgée en lui apportant une aide indispensable, qui ne peuvent être remplacés pour assurer cette aide et qui sont bénéficiaire de l’allocation personnalisé d’autonomie.
Ce droit permet à la personne aidante de prendre du temps pour soi et de se reposer de son activité d’aidant familial qui est très prenante.
Le montant de ce droit est de 509,76 € annuel et vous donne plusieurs possibilités : accueillir votre proche aidé dans un accueil de jour ou de nuit, hébergement temporaire en maison d’accueil ou familial, relais à domicile.
La demande pour obtenir ce droit se fait auprès du département, une équipe médico-sociale se déplace ensuite à domicile pour évaluer votre besoin.
Il est important de prendre du temps pour soi afin de pouvoir se relaxer.
N’hésitez pas à nous contacter, les conseillers de Médical Concept se tiennent à votre disposition afin de vous orienter sur le type d’aide adapté à votre besoin.
Le prochain billet sur notre blog sera consacré spécifiquement au handicap au travail. Si vous avez des suggestions d'articles que vous souhaitez voir apparaître sur notre blog, merci de nous en faire part dans les commentaires et nous étudierons votre proposition.
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Sources :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16920
